Les kystes ovariens se présentent sous la forme de petits sacs pouvant se situer sur la surface de l’ovaire ou vraiment à l’intérieur de celui-ci. Il est bon de rappeler que les kystes de l’ovaire sont la plupart du temps bénins et ne nécessitent aucun traitement, car ils partent assez rapidement de façon naturelle et ne font pas mal durant cette période.
Or, il peut arriver que certains kystes ovariens soient plus sensibles, car souvent plus gros, ce qui nécessite alors une intervention chirurgicale afin d’éviter qu’ils ne se rompent ou qu’ils engendrent de graves symptômes.
Les examens utiles au dépistage
Outre des prélèvements sanguins de rigueur, la recherche d’un kyste ovarien peut se faire par échographie pelvienne ce qui permettra d’identifier nombre de paramètres tels que la localisation du kyste, sa taille, son épaisseur, sa consistance liquide ou plus solide.
En outre, grâce au scanner et/ou grâce à l’imagerie à résonance magnétique – IRM -, vous serez en capacité de vérifier l’état des organes environnants, tel l’utérus ou le péritoine – le tissu qui recouvre l’intérieur de l’abdomen.
Un œil attentif sera porté sur la présence d’éventuels ganglions ainsi que sur l’ovaire opposé.
Les kystes fonctionnels
Deux types de kystes ovariens sont répertoriés dans la classe des kystes fonctionnels : les kystes lutéiniques et les kystes folliculaires. Ils ont appelé fonctionnels, car ils apparaissent lorsque l’on est en âge de procréer et qu’ils sont en lien avec le cycle menstruel.
De plus, ils sont généralement bénins et sont amenés à disparaître naturellement, le temps faisant son œuvre. Leurs apparitions peuvent être favorisées par une période de grossesse, par la prise de certaines pilules microdosées, par de rares stérilets, ou enfin par des médicaments stimulants ovariens.
Ces kystes voient leur taille se réduire le plus souvent de façon spontanée à la faveur de quelques mois et au moment de la ménopause lorsqu’on stoppe l’activité de l’ovaire.
Les kystes organiques
Concernant les kystes ovariens de types organiques, ils sont généralement bénins, mais peuvent se révéler malins puisqu’ils sont malgré tout la conséquence d’une altération au niveau cellulaire. Les kystes organiques recèlent en eux la plupart du temps le même type de tissu.
On peut en effet y retrouver à l’intérieur de la graisse, du liquide, des poils et même parfois des dents. Ces kystes organiques ne diminuent pas naturellement, il faut les retirer par cœlioscopie en retirant seulement le kyste kystectomie ou bien l’ovaire dans son intégralité l’ovariectomie.
Dans ce dernier cas, la fabrication des ovocytes sera assurée par l’ovaire opposé. Ces opérations permettent d’anticiper toute lésion cancéreuse tout en établissant un diagnostic précis.